FRÉDÉRIC DELPY, L’ENVIE DE TRANSMETTRE
BIOGRAPHIE
FRÉDÉRIC DELPY
- 43 ans, né à Fleury-les Aubrais
- Profession : Travaille au sein du Département des sports de Fleury-les Aubray depuis 1991, actuellement coordinateur des équipements sportifs.
- Parcours : Atteint d’une arthrogrypose au niveau des jambes à la naissance, il commence la natation à 6 ans.
- 1988 : Intègre la Fédération Française Handisport.
- Entre 1992 et 2000 : Remporte quatre médailles paralympiques sur 400m nage libre.
- 2001 : Retraité à 29 ans, il créé le Comité départemental handisport du Loiret.
- 2009 : Devient président du Comité Régional Handisport du Centre.
- 2013 : Devient référent des régions auprès du comité directeur de la FFH.
- Formation : Titulaire du Brevet d’Etat de natation, premier athlète handisport à l’avoir obtenu.
Frédéric Delpy connaît la « maison Handisport » par cœur. Nageur de haut-niveau, dirigeant, membre du comité directeur, il est passé par tous les étages depuis 1988, année où il a poussé la porte du mouvement pour la première fois. Aujourd’hui, il est le président du comité d’organisation des Jeux de l’Avenir (Tours, 13-16 mai), avec la volonté de faire découvrir aux jeunes tout ce que peut apporter la pratique du sport.
Vous êtes le « chef d’orchestre » des Jeux de l’Avenir 2015 ?
Oui, cela représente bien la réalité quotidienne. Il y a des gens compétents sur le terrain et moi j’harmonise, je mets en forme. On pourrait aussi comparer mon rôle à un manager sportif à l’anglaise, je vois tout, mais je fais confiance aux gens choisis pour appliquer mes idées. Je n’ai pas pris n’importe qui pour m’entourer !
Présentez-nous votre comité d’organisation.
Dès novembre 2013, après le choix du Comité directeur de la FFH présidé par Gérard Masson d’organiser cet événement à Tours, nous avons mis en place, avec l’ensemble du Comité régional Handisport du Centre, du Comité départemental d’Indre-et-Loire, et André Auberger, ancien président de la FFH et aujourd’hui président délégué du comité d’organisation, onze commissions capables de gérer l’ensemble des domaines liés à ces quatre jours de compétitions. Nous attendons près de 1200 personnes sur place, avec 300 bénévoles prêts à les accueillir. J’ajoute que le Lions Club, Inner Wheel et le Rotary nous aident également.
En tant que dirigeant, se prépare-t-on à ce type d’événement de la même manière qu’un sportif avant une compétition ?
On n’a pas le droit de se rater dans les deux cas. Mais la différence c’est qu’au mois de mai c’est l’intérêt général qui va primer, ce sont les jeunes qui vont bénéficier de la réussite du projet. Moi je n’ai rien à prouver, je fais tout cela pour eux. Le mouvement handisport, en tant que nageur ou dirigeant, m’a beaucoup donné, j’ai envie de transmettre. Je suis bénévole et je prends du plaisir.
On sent de la fierté dans vos propos
On nous a confié une belle mission c’est vrai. Je n’ai pas la science infuse mais j’ai confiance. Je sais que la veille du 13 mai on sera prêts et il n’y aura plus qu’à jouer la partition.
Que devra-t-il rester de ces jeux ?
Je ne sais pas si ce seront de beaux jeux mais nous faisons tout pour. Je dis à tous ceux qui m’aident sur cet événement que c’est une chance unique de connaître une telle expérience dans son parcours de vie et son parcours professionnel. L’humain est au cœur de tout, à tous les niveaux alors réussissons en équipe, car les jeunes c’est l’avenir. On manque de jeunes sportifs handisport, notamment dans notre région Centre où les -21 ans ne représentent que 4% de nos licenciés. Ces jeux à Tours doivent non seulement permettre de réunir toute la famille handisport mais également d’avoir un impact local sur la pratique. // R. Goude
Retrouvez les JNAH sur : www.handisportcentre.org
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