HANDISPORT magazine
N° 156. JUIN - AOÛT 2014
Revue officielle de la Fédération Française Handisport / 4,50 €
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Sommaire

ÉDITO
ZAPPING : L’ACTU DES SPORTS
ZAPPING : L’EXPLOIT
ZAPPING : L’AGENDA
L’INVITÉ DU MAG : BERNARD LAPASSET
L’INVITÉ DU MAG’ : BIO & REPÈRES
L’ÉVÉNEMENT : MEETING INTERNATIONAL D’ATHLÉTISME IPC - PARIS IDF
L’ÉVÉNEMENT : 3 QUESTIONS À MARIE-AMÉLIE LE FUR
LE DOSSIER : JEUNES ET HANDISPORT
LE DOSSIER : AVIS D’EXPERT
LE DOSSIER : ENTRETIEN CROISÉ
LE DOSSIER : LE PROJET JEUNES HANDISPORT, C’EST QUOI ?
EXPÉRIENCE : ODYLE DELEUZE
MOUVEMENT : L’ACTU FÉDÉRALE
MOUVEMENT : BAROMÈTRE
MOUVEMENT : RÉTRO
MOUVEMENT : L’AVIS DES CLUBS
MOUVEMENT : VIE FÉDÉRALE
REZO : LES NEWS DU RÉSEAU
REZO : SUCCÈS
DÉCALAGE : JORDAN LUCE
LES EXPERTS : CERS CAP BRETON
LES EXPERTS : LA QUESTION QUE TOUT LE MONDE SE POSE
TESTÉ ET ADOPTÉ : FOOT À 5
TESTÉ ET ADOPTÉ : COUPS DE COEUR
PROLONGATIONS : LE QUIZZ
PROLONGATIONS : LE BUZZ


ÉDITO

HANDISPORT 12-25
Par Gérard Masson, Président de la Fédération Française Handisport
 En me remémorant cet enthousiasme contagieux, mêlé de larges sourires lors du récent Grand Prix National des Jeunes à Bouaye, je pense à ces mots d’Alfred de Musset : « L’enfant marche joyeux, sans songer au chemin ; il le croit infini, n’en voyant pas la fin. » Notre vocation au service des jeunes est là ! Leur permettre d’avancer et progresser dans leur parcours de vie grâce au sport, en allégeant leurs sensations d’entraves, vers une meilleure santé, une autonomie supérieure, une estime d’eux-mêmes grandissante et un épanouissement réel au sein de la communauté qui les entoure.
 Notre mission est de penser ce “chemin”, pour eux. Et si nos jeunes suivent souvent des itinéraires très complexes et différents, nous avons su, d’année en année, imaginer des réponses sur mesure à chacune de leurs trajectoires vers le sport.
 Nos solutions leurs permettent de nous “trouver”, par nos clubs et comités, au sein des centres, grâce à nos liens avec le milieu scolaire, au travers des journées découvertes et critériums scolaires, ou encore lors de nos séjours sportifs. Ensuite, l’enjeu est de les amener à une pratique régulière, stimulés par nos événements spécifiques, et en proposant un cadre adapté, comme notre réflexion sur la classification ou encore notre programme “étoiles jeunes”.
 Enfin, pour certains, dont les aptitudes et l’envie, les orientent vers la performance, nous avons conçu un dispositif de détection et de perfectionnement ajusté, à l’image de nos pôles jeunes en basket, athlétisme et natation, des stages JAP (“jeunes à potentiel”), des camps d’été ou encore des compétitions dédiées dans plusieurs disciplines. Grâce au travail de nos clubs, des centres, au rôle central de nos référents régionaux et de nos équipes techniques nationales, de multiples possibilités existent aujourd’hui pour accueillir, plus nombreux encore, dans notre mouvement, les jeunes qui n’ont pas encore croisé notre chemin, par méconnaissance ou par crainte.
 Parce que les jeunes ne sont pas une option, mais une priorité, soyons donc toujours plus vigilants et imaginatifs pour les toucher, les captiver et leurs faire vivre leur propre potentiel.

 POINT DE VUE
 UNE FORMIDABLE DYNAMIQUE
 Par Jean Minier, Directeur Technique National
 À l’heure de conclure, espérons-le en beauté lors des différentes rencontres internationales de l’été, cette saison sportive, je souhaite remercier et féliciter chacune et chacun d’entre vous, cadres, dirigeants et sportifs de notre Fédération, pour la formidable dynamique dans laquelle nous nous trouvons actuellement grâce à vous. Nous serons bientôt 35 000 licenciés, alors que nous étions à peine 23 000 il y a 5 ans. Nous sommes passés de 1 000 à 1 500 clubs en cinq ans. Deux années après le démarrage du dispositif, déjà près de 80 d’entre eux sont labellisés. Nous n’avons jamais organisé dans les territoires, autant de manifestations et d’une telle diversité. Stages sportifs, journées de découverte, de promotion, de détection ; séjours de vacances sportives, tournois réservés à des nouveaux sports… Sur l’année 2013, rien que le projet Jeunes handisport représente 1 501 actions auprès de 11 146 jeunes sportifs. Plus de 100 jeunes talents, détectés depuis trois ans par le programme Jeunes à potentiel, sont actuellement suivis par la Fédération. Nos clubs disposent déjà ou disposeront demain, d’outils pédagogiques et de détection, de nouveaux produits de formation, d’un guide annuel recensant toutes les informations utiles de la saison sportive, d’outils informatiques pour valoriser et faciliter leur action, de dispositifs fédéraux d’aide au matériel et à l’organisation de manifestations structurantes… Nous accompagnons, de manière conventionnée, 34 fédérations homologues et nombre d’autres sollicitent notre aide. Nous avons lancé des programmes facilitant le rapprochement avec le réseau des associations gestionnaires d’établissements (Ugecam), d’autres accords sont à venir… Symbole de cet élan, les nombreux participants et la remarquable qualité des échanges aux trois éditions des Journées Nationales Handisport. Quelle meilleure image pour conclure que les sourires éclatants des 180 jeunes participants à l’édition 2014 du Grand Prix, à Bouaye. Un événement national qui s’inscrit dans une longue tradition de rencontres multisports réservées à nos jeunes, initiée en 1961 par les premiers jeux nationaux des adolescents handicapés physiques de Jambville. Tant que nous continuerons à servir de la sorte nos licenciés, à commencer par les plus jeunes, sans renier nos valeurs et notre passé, nous pourrons envisager l’avenir sereinement.

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ZAPPING : L’ACTU DES SPORTS

 COUPE NATIONALE MULTISPORTS SOURDS
 RENDEZ-VOUS COLLECTIF SOURDS
 Environ 100 sportifs sourds ont participé les 13 et 14 juin derniers aux tournois de la première édition de la Coupe Nationale Multisports sourds, organisée à Brissac-Quincé (49). Un événement promotionnel qui a réuni les sportifs sourds autour de 3 sports handball, basket et rugby.
 Après la première édition de la Coupe de France de Basket sourds en 2013, le club handisport de Brissac Aubance Basket a eu la volonté de poursuivre l’aventure. Soutenu par la Fédération Française Handisport, coorganisatrice de l’événement, l’ambition affichée était de développer de nouvelles pratiques, ce tournoi promotionnel en étant le fer de lance pour les licenciés sourds. Tous avaient à coeur de briller sportivement lors de ce premier événement qui leur était dédié. Les trois tournois de handball, basket et rugby ont ainsi été âprement disputés dans un remarquable état d’esprit ! Dans le cadre du développement de nouvelles pratiques, la Coupe Nationale Multisports sourd a intégré une épreuve de rugby touché à 5, permettant une pratique adaptée aux effectifs peu nombreux et à la participation des femmes dans le tournoi. Lors des tournois de handball et de basket, les arbitres, pourtant sans formation initiale, ont su ajuster leurs méthodes avec brio pour se rendre plus visibles, ce qui est une belle promesse d’intégration du sport sourds en milieu valide à l’avenir. Les sportifs n’attendent maintenant qu’une chose, une nouvelle édition la saison prochaine !
 Cette année, onze clubs sourds ont fait le déplacement : CSS Montpellier - ASLS Nancy - CSSM Paris - ASS Bordeaux - ASCSC Clermont Ferrand - CSS Nantes - Tolosa 31 - DLS 95 - ASS Lyon - SSS Limoges - OS Versailles.
 Résultats : Handball : SSS Limoges remporte le tournoi devant ASS Lyon / Basket : ASLS Nancy s’impose devant CSSM Paris / Rugby : CSS Nantes prend la première place devant le DLS 95.
 Retrouvez notre actualité sur : www.handisport.org

 ATHLÉTISME
 À l’occasion du Meeting International de Talence (31 mai) trois Français se sont particulièrement distingués. Mandy FrançoisÉlie (hémiplégique) réalise deux jolis chronos sur 100 m (13’’83) et 200 m (28’’98), Timothée Adolphe sur les mêmes distance dans la catégorie des non voyants (11’’74 et 23’’22) et Louis Radius (hémiplégique) sur le 1500 m avec un temps de 4’16’’10.
 Cette année, c’est à Lille que se déroulaient les Championnats de France interclubs. 25 clubs ont répondu présents pour participer à un maximum de dix épreuves. Au final, c’est le club parisien du PUC qui s’est imposé avec 8 082 pts, devant l’équipe du Rhône-Alpes (7 537 pts) et le Foyal Club Handisport de la Martinique (7 015 pts).

 BASKET
 Clichy a obtenu son ticket pour la Nationale A en décrochant le titre de Nationale B le 18 mai. Thonon, vainqueur de la saison régulière, l’accompagnera en septembre. Les deux formations croiseront Cap Saaa et Strasbourg, relégués.
 Les Cannetans ont remporté la Willi Brinkmann Cup le 27 avril aux Pays-Bas, au terme d’une finale jouée face aux Italiens de Porto Torres. Les deux formations se sont départagées après la prolongation (94-90).
 Hyères a conservé la Coupe de France à l’issue d’une finale très disputée, remportée face au Cannet (65-62).
 Un mois après son succès en Coupe d’Europe, Le Cannet a décroché son premier titre de Nationale A le 25 mai en remportant le Final Four face à Meaux, tenant du titre depuis plusieurs saisons (64-59).

 BOWLING
 Lors des Championnats d’Europe à Vienne du 14 au 24 mai dernier, Frédéric Delsol a remporté une médaille de bronze en individuel avec un score moyen de 216. Par ailleurs, il devient vice champion d’Europe en doublette avec Frédéric Divol, grâce à un écart très serré de seulement quatorze quilles avec le premier.

 CÉCIFOOT
 Les joueurs non voyants de Bordeaux ont conservé la Coupe de France le 18 mai à Lille. Le Havre, chez les malvoyants, a succédé à Boulogne-Billancourt.
 Les Girondins de Bordeaux ont fait coup double en décrochant le titre de Champion de France le 15 juin, après s’être imposés en Coupe de France. Boulogne-Billancourt, dépossédé de la Coupe de France chez les malvoyants, s’est consolé avec le titre national.

 ÉQUITATION
 L’équipe de France para-équestre a entamé sa saison, le premier week-end d’avril, en prenant le bronze de la Coupe des Nations, dans le cadre du concours trois étoiles de Deauville. Sur le plan individuel, José Letartre a décroché deux médailles d’argent en grade 3 (Team Test et Reprise Individuelle). Thibault Stoclin s’est également illustré sur la reprise individuelle en prenant l’argent en grade 1a.

 ESCRIME
 L’équipe de France a pris la troisième place au classement des nations des Championnats d’Europe organisés à Strasbourg, début juin. Les Bleus ont ainsi décroché neuf médailles, dont deux titres obtenus à l’épée par équipe et au sabre individuel avec Romain Noble.

 FOOT-FAUTEUIL
 Les champions d’Europe 2013 de Grafteaux ont été sacrés champions de France 2014 à l’issue de la dernière journée de championnat où Lorient a abandonné son titre acquis un an plus tôt. Villeneuve d’Ascq complète le podium.

 FOOT SOURDS
 Les Parisiennes ont décroché la Coupe de France face à Lyon le 17 mai, sur le score de 6 buts à 4. Chez les hommes, Rennes s’est imposé aux tirs au but face à Paris, pour décrocher le deuxième trophée de son histoire.
 Les Parisiens ont décroché le treizième titre national de leur histoire en s’imposant en finale du Championnat de France face à Vitry (2-0), le 25 mai. Marseille, organisateur des phases finales, complète le podium.
 Chez les femmes c’est également Paris qui a été sacré champion de France 2014 au terme d’une finale, jouée face à Cognin. Pas moins de onze buts ont été inscrits sur cet ultime match (7-4).
 L’équipe de France de foot sourds a décroché son billet pour l’Euro 2015 en s’imposant largement face à la Norvège (6-0), à l’occasion de son dernier match préliminaire. Les Bleus ont eu quelques difficultés à entrer dans leur match mais une fois la machine tricolore en marche, les occasions se sont multipliées. Cette large victoire permet à l’équipe de France de s’assurer une qualification pour l’Euro 2015, programmé du 14 au 27 juin à Hanovre, en Allemagne.

 HALTÉROPHILIE
 Trois records de France ont été battus lors du Championnat de France de développécouché (21 juin) à Mont de Marsan. Encore deux belles surprises de la part des deux juniors, prometteurs pour l’avenir, Julien Avon Mbume avec 172 kg (cat. moins de 80 kg) et Jonathan Philip avec 123 kg (cat. moins de 88 kg) et une remarquable performance pour Souhad Ghazouani avec 110 kg (cat. moins de 67 kg). Au classement par équipe sur les trois meilleurs athlètes de chaque club, et sur les résultats du Super Challenge (3 compétitions nationales), le club ASHPA de Strasbourg se place premier avec respectivement 407,484 points et 1284,313 points.

 NATATION
 Les Championnats de France (28-29 mars, Aix-en-Provence) ont une nouvelle fois mis à l’honneur les médaillés paralympiques français de Londres avec un triplé en nage libre pour Élodie Lorandi (50 m, 100 m, 400 m) et David Smétanine (50 m, 100 m, 200 m) et la victoire de Charles Rozoy sur le 400 m nage libre et le 100 m papillon de sa catégorie. À noter également, les doublés en or de Cyril Missonnier (200 m 4 nages, 100 m brasse) et d’Anita Fatis (50 m dos, 200 m nage libre). Le Club Handisport Aixois, qui a pris cette organisation en charge avec l’esprit de challenge qu’on lui connait depuis plus de 30 ans, a obtenu sa labellisation cette année, une marque de reconnaissance. À noter, ce Championnat de France réunissait une centaine de nageurs qualifiés ainsi que 45 nageurs étrangers, de quoi donner une belle dimension internationale à l’événement.
 Chez les jeunes, les Championnats de France (24 mai, Valence) ont récompensé le club hôte “Handisport Valence” qui a trusté le classement général par équipes, le classement masculin et le classement mixte. À noter que Delphine Langlois (Compiègne) a remporté cinq des six courses auxquelles elle a participé.

 RUGBY-FAUTEUIL
 Toulouse a signé un nouveau doublé en décrochant le 11 mai la Coupe de France, trois mois après avoir été sacré champion de France. C’est le deuxième doublé de l’histoire de ce club. Toulouse n’a d’ailleurs subi aucune défaite cette saison dans le cadre des compétitions nationales.

 TENNIS
 L’équipe de France a décroché, pour la troisième fois consécutive, la Coupe du Monde face au pays organisateur, les Pays-Bas. Les Bleus rejoignent ainsi, dans l’histoire, les Néerlandais qui, jusqu’ici, étaient les seuls ayant réalisé ce triplé.
 Le 6 juin, Stéphane Houdet s’est imposé en finale du double du tournoi de Roland Garros, au côté du Belge Joachim Gerard, après avoir été battu en finale du simple par le Japonais et n°1 mondial Shingo Kunieda. Celui-ci s’est quant à lui imposé en simple à l’Open de France BNP Paribas, et en double avec Stéphane Houdet.

 TENNIS DE TABLE
 L’édition 2014 des Championnats de France a eu lieu les 7 et 8 juin dans le Puy-de-Dôme. Dans un complexe magnifique, le club de Ceyrat a fait valoir une nouvelle fois son savoir-faire en matière d’accueil de grands rendez-vous sportifs. Les ténors ont répondu présents, les jeunes ont joué les trouble-fêtes et l’autre point marquant est la bonne tenue des sélectionnés pour les championnats du monde. À l’exception de Bastien Gründeler (classe 6) et de Stéphane Messi (classe 7), tous se sont imposés dans leur catégorie. L’équipe de France va désormais pouvoir se concentrer sur la préparation du mondial qui aura lieu du 8 au 15 septembre à Pékin.

 TIR SPORTIF
 Les Championnats de France de tir 25 / 50 m et le critérium Jeunes 10 m, qualificatifs pour les Championnats du Monde à Suhl en Allemagne (17-27 juillet) se sont déroulés à Sens (21-22 juin). Cédric Fèvre remporte une nouvelle fois l’épreuve de tir couché à la carabine à 50 m (cat.R6), suivi en 2e place par Delphine Fisher. Le titre individuel au tir à la carabine couché à 50 m avec potence belge est remporté par Maxime Bourguigon (cat.R9) devant Cédric Rio. En tir au pistolet Sport 22 à 25 m, David Auclair est 1er (cat. P3), tandis qu’en tir standard Christian Fabre (F10) s’impose. Chez les malvoyants, Christian Ludmann et Françoise Manent (R10) sont les grands vainqueurs en tir à la carabine debout à 10 m. Sur le critérium jeunes, deux équipes de Bretagne se retrouvent sur le podium en 1re et 3e place, tandis que l’équipe des Pays de la Loire termine 2e.

 TORBALL
 Clermont-Ferrand s’est imposé à domicile en finale de la Coupe de France féminine, le 3 mai, face à Poitiers sur le score sans appel de 6 buts à 3.
 Les filles de Clermont-Ferrand ont signé le doublé Coupe-Championnat en remportant le titre national, le 14 juin à Lyon, sans avoir concédé la moindre défaite. Le CSAVH Lyon, club organisateur du second tour, a pris la seconde place devant Poitiers.
 Marseille et Toulouse sont en tête de la D1 féminine à l’issue du week-end aller. Poitiers, leader de la D1 masculine, compte deux points d’avance sur Lisieux et Toulouse à l’issue du premier week-end de championnat.

 VOILE
 À l’occasion de la deuxième étape de la Sailing World Cup (21-25 avril, Hyères) Damien Seguin, vainqueur à sept reprises dans les eaux méditerranéennes en 2.4, s’est fait chiper une nouvelle victoire lors de l’ultime journée par l’Allemand Heiko Kroger. En Sonar, l’équipage tricolore Jourdren – Flageul – Vimont-Vicary, invaincu en 2013 et vainqueur de la première étape à Miami, a également dû se contenter de la médaille d’argent.

 VOLLEY SOURDS
 Le CSSM Paris est en tête de la saison régulière à l’issue de la troisième journée de Championnat de France féminin.

 Rédaction : A.Daviré, R.Goude // Retrouvez tous les résultats sur www.handisport.org

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ZAPPING : L’EXPLOIT

HALTÉROPHILIE - JULIEN AVOM MBUME CHAMPION DU MONDE JUNIOR
 Julien AvomMbume a été sacré Champion du Monde IPC junior d’haltérophilie lors des Mondiaux organisés à Dubaï du 5 au 11 avril.
 Il établit par la même occasion un nouveau record du monde avec une barre à 160 kg, dans la catégorie des moins de 80 kg. Il bat ainsi son propre record d’Europe et du Monde (150 kg), réalisé l’année dernière à Aleskin en Russie, lors des championnats d’Europe. Ce jeune talentueux de 18 ans, résidant en Seineet- Marne, avait été découvert il y a trois ans lors des Rencontres EDF à Paris. Son patrimoine familial n’est pas pour rien dans cette démonstration de force.
 En effet son père, lutteur, a participé aux Jeux Olympiques pour le Cameroun en 1996. Dans son club de Torcy, Julien bénéficie des conseils avisés de son entraîneur, Pascal Mezière, qui en trois ans lui a permis de réaliser une impressionnante progression en passant de 90 kg soulevés à 160 kg. Avec cette barre, Julien se classe à la 14e place chez les seniors. Il lui reste encore des entraînements et de l’expérience à accumuler pour espérer, peut-être, accrocher un podium lors des Jeux de 2020. // K.Cannard

 Plus d’infos : www.sportethandicaps.com

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ZAPPING : L’AGENDA

JUILLET
 01-13 : Voile Championnat d’Europe Open 2.4 aux Pays-Bas
 10-13 : Canoë-Kayak Championnat d’Europe, Brandebourg (Allemagne)
 11-13 : Cyclisme Manche de Coupe du Monde, Ségovie (Espagne)
 12-19 : Tennis sourds Coupe du Monde par équipe (USA)
 18-20 : Canoë-Kayak Championnat de France de vitesse, Gravelines (59)
 19-25 : Tir sportif Championnat du Monde IPC 10/25/50 m, Suhl (Allemagne)
 26-03/08 : Tir à l’arc Championnat d’Europe, Nottwill (Suisse)

AOÛT
 01-11 : Rugby Fauteuil Championnat du Monde, Odense (Danemark)
 04-10 : Natation Championnat d’Europe, Eindhoven (Pays-Bas)
 07-08 : Canoë-Kayak Championnat du Monde, Moscou (Russie)
 16-24 : Voile Championnat du monde IFDS, Alifax (Canada)
 18-23 : Athlétisme Championnat d’Europe IPC, Swansea (Grande-Bretagne)
 21-23 : Athlétisme Championnat d’Europe jeunes sourds, Trabzon (Turquie)
 23-07/09 : Équitation Jeux Équestres Mondiaux, Caen (14)
 25-31 : Tennis US Open, USA
 25-26 : Voile Championnat de France Handi-valide, Antibes (06)
 28-01/09 : Cyclisme Championnat du Monde, Greenville (USA)
 30-06/09 : Badminton sourds Championnat d’Europe, Suisse

SEPTEMBRE
 05-07 : Tennis US Open, USA
 06-16 : Tennis de Table Championnat du Monde, Pékin (Chine)
 19-28 : Boccia Championnat du Monde, Pékin (Chine)


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L’INVITÉ DU MAG : BERNARD LAPASSET

AMBITIONS INTERNATIONALES

 Président de l’International Rugby Board et ancien rugbyman de haut niveau, Bernard Lapasset a été président de la fédération française de Rugby avant de devenir Président du Comité Français du Sport International. Cette passion du sport le mène aujourd’hui à développer l’image du sport et handisport français sur la scène internationale.

 Que représente pour vous le mouvement handisport ?
 Le mouvement handisport illustre pour moi la détermination, la capacité à dépasser ses limites et à surmonter les accidents de la vie. J’ai eu la chance de voir du rugby-fauteuil aux Jeux de Londres et j’ai été marqué par le fait que les athlètes assument le contact. C’est très spectaculaire.

 Comment résumer votre mission stratégique internationale, confiée par Valérie Fourneyron en 2012, alors Ministre des Sports ?
 J’ai organisé ma mission, confiée par la Ministre et le Président du CNOSF, autour de trois objectifs prioritaires. Le premier est de soutenir l’engagement international des fédérations : nous leur apportons un soutien dans le cadre de leurs projets de candidature dans les instances internationales, comme celle de Jean-Christophe Rolland à la présidence de la Fédération Internationale des Sociétés d’Aviron, ou de candidature à l’organisation de grands évènements sportifs. Le second objectif est de développer et animer le réseau sportif international. Nous devons comprendre les attentes et développer des relations durables avec les principaux acteurs du mouvement sportif international, comme les membres du CIO ou les présidents de fédérations internationales. Enfin, le troisième objectif est de favoriser les synergies entre les différents acteurs nationaux qui interviennent dans le champ du sport international. Nous devons décloisonner les univers entre le CNOSF, le CPSF, les fédérations, l’INSEP, la Direction des sports ou le Ministère des Affaires étrangères, pour garantir la cohérence globale de notre action à l’international. Au-delà de ces 3 axes qui ont vocation à s’inscrire dans la durée, nous coordonnons également l’étude d’opportunité sur une candidature à l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques.

 Comment évalueriez-vous l’influence française actuelle dans le monde sportif international ?
 Nous avons déjà de nombreux Français qui occupent des fonctions dans les instances internationales mais nous pouvons faire encore mieux pour les postes les plus importants. Nous avons besoin de plus d’élus pour occuper des fonctions de premier plan dans les instances internationales comme le nouveau président de la fédération internationale olympique, Jean-Christophe Rolland. Nous devons poursuivre nos efforts pour accompagner d’autres candidatures dans les années qui viennent. Nous souhaitons également mieux fédérer et animer cette communauté des Français concernés par le sport international pour qu’elle devienne une véritable force. Enfin, nous pouvons renforcer notre rayonnement et notre influence en saisissant mieux l’opportunité qu’offrent les grands évènements sportifs organisés en France, comme Roland Garros ou le Tour de France.

 Les événements handisport, comme les derniers Mondiaux d’athlétisme IPC à Lyon, ont-ils une place “à part” dans votre démarche ?
 Le sport français doit développer son rayonnement et son influence dans l’univers olympique mais également dans l’univers paralympique. J’en profite d’ailleurs pour féliciter Gérard Masson pour l’organisation des mondiaux d’athlétisme qui ont eu des répercussions positives à l’international. Si nous voulons repositionner la France sur la scène internationale, nous devons continuer à organiser les plus grands évènements dans l’univers paralympique.

 Vous êtes en phase d’audit actuellement, pour une éventuelle candidature française en 2024 ou plus tard... Êtes-vous confiant ?
 Je remettrai en décembre un rapport aux décideurs (mouvement sportif, État et collectivités territoriales concernées) qui abordera l’intérêt qu’un projet olympique et paralympique et sa faisabilité technique et financière ainsi que le contexte dans lequel il s’inscrirait. Nous avons lancé douze ateliers thématiques qui travaillent depuis le mois de juin sur ce sujet. Un atelier consacré au handicap est d’ailleurs co-animé par Emmanuelle Assmann, Présidente du Comité Paralympique et Sportif Français. Cet atelier étudie l’impact que pourraient avoir les Jeux sur le regard que notre société porte sur les personnes en situation de handicap, tant au niveau de l’accessibilité des infrastructures que de l’inclusion sociale des personnes handicap. Si nous souhaitons qu’un projet olympique et paralympique avance, nous ne devons pas l’aborder comme unévènement uniquement, sportif mais comme une opportunité pour notre jeunesse, pour renforcer la cohésion sociale et l’engagement citoyen, pour favoriser le développement économique et territorial. Je remettrai mon rapport en fin d’année et il appartiendra ensuite aux décideurs de se positionner pour savoir si nous poursuivons la réflexion ou pas.

 Plus d’infos : www.sports.gouv.fr/international
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L’INVITÉ DU MAG’ : BIO & REPÈRES

BERNARD LAPASSET
 Né le 20 Octobre 1947.
 Depuis 2013 : Président du Comité Français du Sport International
 Depuis 2009 : Administrateur du Comité National Olympique et Sportif Français
 Depuis 2008 : Président de l’International de Rugby Board
 Depuis 1993 : Co président du Fonds d’Amitiés France – Nouvelle-Zélande
 1992-2009 : Vice président du Comité National Olympique et Sportif Français
 1991-2008 : Président de la Fédération Française de Rugby
 1991 : Secrétaire Général de la Fédération Française de Rugby
 1972-1988 : Membre de la Fédération Française de Rugby

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L’ÉVÉNEMENT : MEETING INTERNATIONAL D’ATHLÉTISME IPC - PARIS IDF

PLUIE DE SPECTATEURS
 Pour sa troisième édition, mais sa première dans l’enceinte du Stade Charlety, le Meeting International d’Athlétisme IPC de Paris Île-de-France n’a pas eu les faveurs du ciel mais celles d’un public de jeunes, venu en masse supporter les nombreux athlètes français et internationaux, qui ont désormais fait de cette compétition un rendez-vous incontournable dans leur agenda. L’événement a enregistré un record incroyable, avec près de 6 000 personnes réunies sur la journée, pour assister aux épreuves et découvrir le Village Handi-Citoyenneté !

 Il y a des jours comme ça et cette année c’est tombé sur le mercredi 4 juin. Ciel bleu la veille et le lendemain, mais ce jour-là, ce sont des trombes d’eau qui se sont abattues sur Paris tout au long de la journée.
 Le ciel n’a pas fait l’effort d’être au rendez-vous mais il n’a pas douché l’enthousiasme de l’ensemble des acteurs qui ont réussi à créer l’événement tout au long de la journée. Car oui, amener plus de 150 athlètes représentant 19 pays, dont bon nombre de médaillés paralympiques et mondiaux, devant un public estimé à près de 6 000 spectateurs, qui a pu au préalable découvrir le handisport et le sport adapté dans le village découverte ; et voir la présence des médias, des partenaires et de multiples personnalités du monde sportif et politique, c’est un événement ! Toujours aussi enthousiaste, le directeur du meeting, Régis Forgeot, pouvait savourer le résultat malgré une foule de détails et d’imprévus à régler dans l’urgence : « On a beaucoup travaillé pour organiser ce meeting, et aujourd’hui quand je vois tous les athlètes qui se sont déplacés, et tous les enfants dans les tribunes les encourager, je ne peux qu’être heureux. Mais on ne va pas s’arrêter-là, il y a d’autres projets dans les cartons pour faire encore grandir ce beau rendez-vous ». On l’aura compris, il y aura bien une quatrième édition de ce meeting qui, s’il continue à grandir de la sorte, pourrait intégrer le cercle fermé des très grands meetings internationaux IPC regroupés sous le terme de Grand Prix, à l’image des meetings valides de la Ligue de Diamant.

 UN JEUNE PUBLIC AU SOMMET
 Si du côté des organisateurs c’est le sourire qui prévalait, malgré quelques imperfections à régler ici ou là qui permettent d’apprendre pour la prochaine fois, dans les tribunes on n’était pas en reste. Les centres de loisirs de Paris et d’Ile-de-France ont ainsi répondu présents en amenant des milliers de jeunes emballés et joyeusement bruyants, toujours à la recherche d’un autographe ou d’une activité à réaliser dans le Village Handi-citoyenneté. Tous ont été très attentifs à la compétition à l’image de Martin, 11 ans : « Le Rouge au sprint avec des tous petits bras (l’Américain Joshua Kennison sur 100 m T43), il est allé vite, et puis aussi Mandy (François-Elie sur le 200 m T37) elle a fait une belle course. Il y avait une Brésilienne avec des lunettes marrantes aussi (Tereza Gerezinha sur 100 m T11) ». Ainsi, en plus de la découverte de la pratique handisport, tous ces enfants garderont à l’esprit qu’ils ont assisté à une véritable compétition sportive en montrant le même engouement que pour un événement valide. C’est aussi cela la réussite de ce meeting. // R. Goude

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L’ÉVÉNEMENT : 3 QUESTIONS À MARIE-AMÉLIE LE FUR
Marraine du Meeting

 Que penses-tu de ta performance du jour ?
 Je suis globalement satisfaite de ma performance. Les conditions météo n’étaient pas faciles, le concours a été un peu long et je suis en phase d’essai d’une nouvelle prothèse ce qui demande une phase d’adaptation, donc avoir sauté 5,05 m c’est très satisfaisant. En testant un autre matériel, je bouscule un peu mes habitudes ce qui me fait du bien mais cela demande un peu de patience. Le résultat de ce concours montre que je suis sur le bon chemin.

 Sauter à Paris devant tant de public, c’est forcément un plaisir ?
 Évidemment, cela montre que l’on a de moins en moins peur du handicap et c’est très important d’éveiller les jeunes au handisport. Maintenant il faut que le public adulte prenne le même chemin. Sur le plan sportif, c’est toujours intéressant de retrouver des concurrentes étrangères hors championnat, encore plus en France dans un stade si grand. C’est de l’expérience en plus.

 Tu as eu le temps de faire un tour au village découverte ?
 Rapidement j’avoue, car le planning de la journée a été assez chargé, mais ce que j’y ai vu est très bien. Sensibiliser les jeunes, c’est la base de tout alors dès qu’une initiative va dans ce sens, ce n’est que du positif !

 Retrouvez les résultats du Meeting sur : www.meeting-parisidf.com

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LE DOSSIER : JEUNES ET HANDISPORT
PARCOURS JUNIORS

 On se doutait que le chiffre serait élevé, mais à la lecture de celui-ci, l’évidence ne peut que sauter aux yeux. En 2013, les projets « Jeunes » menés par Handisport ont représenté pas moins de 1 501 projets auprès de 11 146 jeunes sportifs. Ces chiffres sont aussi éloquents car les projets Jeunes sont au coeur des priorités de tous les acteurs du mouvement : DTN, commissions sportives, comités et clubs handisport. Il n’existe aucun parcours modèle, chacun se réalise en fonction des envies, des projets de vie, des régions, des pathologies de chacun. C’est pourquoi nous avons choisi de laisser la parole à quatre jeunes ainsi qu’à une maman et plusieurs spécialistes du sujet. Ils nous livrent leurs témoignages.

 La pratique d’une activité sportive apporte de grands bénéfices pour la santé, qui permettent souvent de compléter les soins dispensés par la kinésithérapie, préservent et développent les capacités fonctionnelles des jeunes de façon ludique.

 Alexi Dajean, 16 ans, personne de petite taille, du Club de tennis de table d’Élancourt, nous l’explique : « Avant de faire beaucoup de sport, je faisais de la kiné et quand j’ai commencé, en 5e, à faire deux à trois entrainements par semaine de tennis, de football, de badminton… un médecin m’a expliqué que la kiné n’était plus obligatoire. J’aimais bien la kiné, mais la remplacer par du sport permettait de changer un peu le quotidien. » Rizlene Belmahdi, 18 ans, IMC, du Club de basket CAPSAA Paris, abonde dans le même sens : « Mes kinés m’ont toujours dit de faire du sport pour me permettre de souffler et de devenir plus endurante ».

 COMMENT DÉCOUVRIR LE SPORT ?
 Si pratiquer une activité sportive est essentiel pour le développement fonctionnel, social et psychologique des jeunes, comment ces derniers parviennent-ils à s’initier au sport ? Les instituts spécialisés ou les établissements de l’Education Nationale adaptés en sont une bonne illustration car elles ont souvent, en leur sein, des professionnels formés. Rizlene nous raconte : « Je suis dans l’EREA Toulouse Lautrec depuis que j’ai six ans, c’est une structure faite pour les handicapés moteurs. Là-bas, on fait du sport adapté par nos profs et c’est là que j’ai découvert le basket fauteuil. Le sport permet de souffler par rapport aux études, au reste. Quand on prend plaisir à faire du sport, c’est une bouffée d’air frais. » L’entrée dans la pratique sportive peut être plus complexe, notamment pour les jeunes intégrés dans le système scolaire ordinaire, ce fut le cas pour Alexi Dajean, qui a suivi sa scolarité en milieu intégré : « C’est le président de mon club de Saint-Rémy, qui a finalement au l’idée de créer une section handisport pour moi et un autre jeune, en situation de handicap. » Pour Armelle Nunez, licenciée du club de Libourne triathlon et Guyenne Handinage, dont le handicap des membres inférieurs et la déficience visuelle ne sont pas de naissance : « Quand j’ai repris le triathlon, après être tombée malade en 2009 d’un cancer des méninges, c’était dans l’objectif d’en refaire avec les valides. Je ne me sentais pas handicapée, alors que j’étais paraplégique ! Mon professeur de sports au centre de rééducation de la tour de Cassy, m’a expliqué qu’il y avait d’autres formes de pratique du triathlon, et que cela pouvait correspondre avec mon handicap, je me suis alors dirigé vers le paratriathlon. »

 UN MOMENT DE PARTAGE
 La pratique sportive au sein d’un club handisport, ce n’est pas seulement du sport, c’est aussi du lien social, des rencontres, un projet, une adhésion. Pour Rizlene, c’est une évidence : « C’est seulement depuis cette saison que je me suis mise au basket en club. J’ai vu le club comme une opportunité pour aiguiser mon expérience et améliorer ma technique de jeu, mais aussi de bien profiter, avec des amis. On s’amuse, on rigole, on est sérieux en même temps. » Le club, c’est aussi de rencontres, et une belle solidarité : « Quand j’ai commencé, je n’imaginais pas pouvoir assister aux entrainements régulièrement car je suis à 1h30 de trajet de mon club, mais aujourd’hui, je m’organise avec les personnes de mon équipe, qui m’amènent au gymnase, du coup, ce n’est plus un problème ! » Pour Alexi, les évènements Jeunes Handisport ont cette même vertu : « J’ai fait les Jeux de l’Avenir trois fois et le Grand Prix des Jeunes une fois. J’aime y retrouver les amis qui habitent partout en France. »

 LA PLACE DE LA FAMILLE
 Si un jeune décide de se lancer dans une pratique sportive de loisirs ou de compétition, la famille est un facteur clef dans la réussite de ce projet, que ce soit pour le matériel ou les transports, comme le dit Caroline Jacard, 15 ans, déficiente visuel, du club d’Athlétisme Sarreguemines Sarrebourg Arrondissement (ASSA) : « Mon club est à 30 km de chez moi, il faut que ma soeur et ma mère m’emmènent, donc forcément, elles sont investies à mes côté. » Un projet sportif est également fait de décisions et découvertes comme nous l’explique Edith Leclerq, mère de trois enfants dont Yoan, 20 ans, paraplégique, étudiant en première année de médecine et résident du Pôle jeune basket de Talence : « On ne connaissait pas le handicap avant que Yoan devienne paraplégique suite à une opération de la moëlle épinière, nous avons alors découvert qu’il était atteint d’une tumeur intra-médullaire. Avant ça, Yoan faisait du football, dans notre famille, tout le monde pratique du sport. À son retour à la maison, étant scolarisé en milieu ordinaire, nous avons alors fait la connaissance du Comité Handisport de Picardie, qui l’a orienté vers le club de basket d’Amiens Métropole. Il a pratiqué en loisirs pendant un an, sans faire de matchs, il s’est vite éclaté dans ce sport, ça l’a sauvé ! »

 VERS UNE PRATIQUE PLUS COMPÉTITIVE
 Du loisir à la compétition, il n’y a parfois qu’un pas, qu’Alexi n’a pas hésité à sauter : « Avec handisport, je me suis dit que j’avais de vraie capacités. Alors que jusqu’à présent je faisais seulement un peu de compétition avec les valides à bas niveau. Aujourd’hui, j’ai environ cinq entrainements de tennis de table par semaine. Cette année, j’ai fait les championnats de France jeune Handisport et les championnats de France senior Handisport. Ces compétitions là me permettent de goûter au haut niveau, j’en profite pour parler aux grands pongistes, leurs histoires me donnent envie d’évoluer en me faisant plaisir. » Caroline Jacard, qui rentre au Pôle France Jeunes Athlétisme Handisport en septembre 2014, nous raconte son passage vers une pratique sportive plus compétitive : « J’ai commencé à faire du sport à l’institut des malvoyants de Santi-Fontaine. Fin 2010, j’avais onze ans, mon entourage m’a trouvé un prof pour être mon guide sur les cross scolaires. À l’époque je n’étais pas en club, car à Santi-Fontaine on faisait déjà beaucoup de sport. Du coup, je m’entrainais seule en me renseignant auprès de mes profs, ou sur des forums. Tout s’est accéléré lors du Critérium National déficient visuel d’athlétisme en 2012, où Gwenaël Lanne-Petit, référent jeune athlétisme à la FFH, m’a invité à un stage handisport. Il m’a également conseillé de m’inscrire en club, afin de participer à plus de compétitions, ce que j’ai fait. Je réalise désormais deux séances par semaine, et ma soeur Laurène a pris le relais après trois ans de complicité avec mon précédent guide. J’ai été très motivée par ce changement de dynamique, ma famille ne m’a jamais retenue donc j’ai continué. »

 VERS LE HAUT NIVEAU
 Championnats, Coupes, et mêmes Jeux Paralympiques, ces mots résonnent comme un rêve dans certaines bouches de nos jeunes. Pour Caroline Jacard, sa future entrée au sein d’un Pôle France Jeunes fut un déclic : « Aujourd’hui, mon but est de faire le mieux possible en matière de sport tout en gérant les études. Sur les compétitions handisport, j’ai rencontré des gens, on est tous “adversaires”, mais en dehors on échange nos expériences. » Pour Edith Leclerq, mère de Yoan : « Très rapidement, en suivant les conseils de son entraîneur, il a progressé, mais nous n’imaginions pas que cela puisse aller aussi vite. Il a été détecté au niveau régional lors d’un stage, puis en 2012, il a réalisé son premier stage avec l’équipe de France espoirs, et en avril il décrochait sa première sélection. C’était dur, je me souviens de la première fois, lorsque nous l’avons laissé sur le stage JAP, je ne connaissais pas l’encadrement Handisport, comment savoir s’ils sauraient gérer ses douleurs ? Depuis, j’ai appris à faire confiance. Il a intégré le Pôle France Jeunes de basket au Creps de Talence à la rentrée 2013. Les premiers mois ont été difficiles pour moi, car on ne se voyait plus, mais Yoan a rencontré une super équipe et de vrais amis à Talence. Ses semaines sont très chargées entre les entraînements, les matchs et les études. Il a choisi de faire une prépa médecine, c’est un double projet difficile, et on ne sait pas encore quels seront ses choix pour l’avenir, le sport ? Les études ? Mais pour l’instant, ce n’est que du bonheur ! » // M.Mainguy

 POUR PLUS D’INFOS, CONTACTEZ :
 Sandra Mauduit, CTN Politique Jeunes Tél. 06 14 44 46 19
 Sami El Gueddari, CTN Parcours d’accès à la performance, Tél. 06 52 74 82 82

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LE DOSSIER : AVIS D’EXPERT
 VINCENT LASSALLE, Membre du Comité Directeur de la FFH et éducateur au centre Saint Jean de Dieu (Paris 15e).
 Pourquoi de nombreux jeunes stoppent leur pratique sportive à leur sortie de centre ?
 « Je pense que c’est dû en grande partie au fait que les parents ne sont pas assez impliqués dans leur pratique sportive actuelle. Les parents sont moteurs. Il faut toujours se poser les questions suivantes : les informe-t-on ? Les implique-t-on dans les compétitions ? On oublie trop souvent de le faire car avertir les parents n’est pas toujours la priorité du moment. Or, de nombreuses choses peuvent être réalisées : les inviter sur des entraînements, leur envoyer des photos de leur enfant prises lors d’un entraînement ou d’un événement sportif auquel il a participé, les solliciter systématiquement quand leur enfant se déplace sur une compétition… Il est également essentiel de leur expliquer l’intérêt de la pratique sportive. »


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LE DOSSIER : ENTRETIEN CROISÉ
Arnaud Cousin est coordonnateur de l’Équipe Technique Régionale (ETR) pour le Comité Régional Handisport de Bretagne.
Chargée de mission au sein du Comité Départemental du Finistère, Camille Guillou est référente Jeunes pour le Comité Régional Handisport de Bretagne.

 Comment êtes-vous parvenus à intégrer un volet en faveur des jeunes dans votre politique régionale ?
 Arnaud Cousin et Camille Guillou : Nous avons toujours fait beaucoup d’actions auprès des jeunes dans chacun de nos comités départementaux, mais nous avions envie de pouvoir les fidéliser. Grâce à l’Équipe Technique Régionale (ETR), nous avons harmonisé nos actions, que ce soit au niveau de la politique jeunes, de la formation, du sport… Tous les salariés des comités départementaux participent à l’ETR, Les réunions sont des moments d’échange qui se tiennent une fois par mois. Nous avons réparti les rôles en plusieurs commissions, nous sommes en binôme avec Arnaud sur la partie « Jeunes ».

 Pouvez-vous nous détailler ce que vous avez mis en place pour les jeunes en Bretagne ?
 Chaque comité départemental est libre de faire ce qu’il veut avec une volonté régionale d’harmoniser le tout. Recrutement, fidélisation, orientation, suivi et individualisation du parcours sont nos maitres mots. Nous organisons des journées départementales comme le Grand Prix Départemental, des journées découverte sports de nature et également des Centres d’Initiation Handisport, trois en Ille-et-Vilaine et un dans le Finistère. Chaque mercredi des activités sportives différentes sont proposées, l’objectif est que les jeunes fassent leur choix et adhèrent ensuite à un club pour pratiquer le sport qui les a le plus emballé. Nous faisons également des sensibilisations dans les écoles avec des élèves valides ainsi que des journées découverte avec l’UNSS, mais il y a peu de jeunes en situation de handicap, c’est difficile de les trouver, et l’Education Nationale ne nous renseigne pas à ce sujet. Nous développons également des opérations qui concernent des jeunes au profil plus compétitif. Du 5 au 7 mai dernier, nous avons organisé notre premier stage régional “Jeunes à Potentiel”, il y avait seize participants. Les stagiraires ont été découverts sur des rencontres comme le Grand Prix régional, dans des clubs valides, ou sur les sélections régionales pour les Jeux Nationaux de l’Avenir. Nous avons également mis en place un groupe jeunes espoir Bretagne. Cela fonctionne comme un groupe France national, mais à un niveau régional. Nous essayons de créer une véritable relation avec les jeunes qui en font pas partie, on les rencontre ainsi que leurs entraîneurs, que l’on forme pour qu’ils soient en mesure de mieux accueillir des sportifs en situation de handicap. Nous appelons régulièrement les parents, le lien avec la famille c’est quelque-chose qui fonctionne et est primordial dans le projet sportif. Enfin, nous organisons également un stage de natation et de tennis de table chaque année, c’est un stage d’entraînement, de préparation physique et mentale, en lien avec des pratiquants adultes.

 Quels liens avez-vous tissé entre ce projet local et le projet fédéral ?
 Notre projet en lien avec les jeunes avait débuté bien avant la sortie du nouveau projet fédéral national. Mais cela fait plaisir de voir que nous sommes en cohérence ! Beaucoup de choses se sont faites par l’échange et la discussion avec la DTN et les Directeurs Sportifs. Il faut savoir que nous nous rendons très régulièrement sur des événements nationaux afin de vérifier le travail à accomplir. C’est source d’inspiration !

 Quels-sont vos projets ?
 Notre volonté est de renouveler les stages “Jeunes à Potentiel” une fois par an, mais aussi de maintenir nos stages régionaux, l’équipe régionale pour les Jeux de l’Avenir, d’organiser un Grand Prix d’athlétisme, de consolider notre groupe jeune espoir Bretagne et le lien avec le milieu valide et surtout, de rendre encore plus qualitatif ce que nous avons déjà mis en place. Beaucoup de choses sont encore à imaginer pour attirer les jeunes vers Handisport !

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LE DOSSIER : LE PROJET JEUNES HANDISPORT, C’EST QUOI ?

 Le projet Jeunes Handisport s’articule autour de 4 pôles qui retracent le parcours du jeune, de l’initiation aux compétitions nationales.
 Loin d’un schéma pyramidal, ce parcours permet au jeune de naviguer au sein des différents pôles d’action, en fonction de son profil fonctionnel et sensoriel, de sa situation géographique ainsi que du ou des sports qu’il a choisi.
 LES 4 PÔLES D’ACTIONS :
 Développement : favoriser la pratique scolaire et périscolaire (partenariats Usep, Unss, Ugsel, Ffsu)
 Animation-découverte : transmettre la passion du sport à travers des actions d’initiation et de découverte (vacances sportives, écoles du sport...)
 Pré-compétition : diriger vers une pratique compétitive (jeux nationaux de l’avenir, challenges, critériums ..)
 Performance : pour rentrer pleinement dans une pratique compétitive (championnats de France jeunes...).

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EXPÉRIENCE : ODYLE DELEUZE
 MILITANTE PLEIN LA VUE
 Employée à l’IRSAM (Institut Régional des Sourds et Aveugles de Marseille), Odyle Deleuze est également référente nationale des formations handisport. Multi-casquette, elle partage autant son expérience et ses connaissances avec des personnes déficientes visuelles lors de formations, qu’avec des fédérations homologues, universités, et le milieu scolaire.

 Pouvez-vous nous résumer votre parcours professionnel, en lien avec Handisport ?
 Sportive, c’est le hasard de l’affectation qui m’a menée à l’IRSAM. Mon côté militant est hérité de ma jeunesse passée dans les quartiers nord de Marseille. Mon credo est qu’une éducation réussie passe par une réalisation personnelle à la fois culturelle et sportive. Une dualité assumée jusque dans l’Association Sportive de l’IRSAM que j’ai créée en 1982 « Colline Notre-Dame », à but omnisport, mais aussi culturel pour les déficients visuels.

 Selon vous, quels sont les bienfaits d’une pratique sportive pour les jeunes DV ?
 Tout d’abord une amélioration de la condition physique, et donc du bien être. Les personnes nées avec un handicap visuel se construisent avec d’autres repères et références. Le sport les aide à assimiler les codes des voyants et à s’intégrer dans le milieu ordinaire. Tout comme les techniques compensatrices et l’EPS adaptée qui aident à la construction personnelle, au développement corporel, ainsi qu’à la socialisation et l’inclusion.

 Quelles sont les structures qui prennent aujourd’hui en charge les jeunes DV intégrés et, de quelles façons les clubs et comités handisport peuvent-ils travailler avec elles ?
 Les structures qui prennent en charge les jeunes DV intégrés sont les Etablissements Médico-sociaux, les établissements territoriaux, les ULIS et CLIS au sein de l’Education Nationale ou les Services privés habilités. Tous ont des agréments d’état, une notification MDPH pour chaque élève et une coopération légiférée avec l’Education Nationale. Les Services d’Aide à l’Acquisition de l’Autonomie et de la Scolarisation participent également au parcours formation du jeune. L’enseignant d’EPS ou l’éducateur sportif intervient soit à la demande de son établissement médico-social, soit à la demande du professeur de l’Education Nationale. Avec Handisport, le focus est mis sur l’organisation de rencontres sportives entre pairs et équipes mixtes, ou sur des échanges comme des opérations de découverte ou de sensibilisation de pratiques sportives adaptées. Les structures Handisport peuvent apporter des compétences aux futurs professionnels fédéraux et diplômés d’Etat, mais aussi participer à des actions de sensibilisation dans le cadre de partenariats et de pratiques périscolaires ou extrascolaires. L’activité handisport est importante car elle crée du lien sociétal qui intervient aussi dans la réalisation de l’enfant.

 Comment parvenez-vous à lever les freins à la pratique sportive des déficients visuels ?
 Dans les établissements, le travail est déjà fait. Avec le milieu handisport le réseau de la FFH fonctionne bien. C’est en milieu ordinaire qu’il y a encore des barrières à lever.

 Quelles solutions simples, pourriez-vous conseiller à un club ou un professeur d’EPS qui souhaiterait faciliter l’intégration d’un jeune DV ?
 La première chose à faire est de se renseigner sur la pathologie de la personne. Ensuite, bien accueillir le pratiquant, le mettre à l’aise, être rassurant, discuter, connaître son histoire, son environnement.
 // Propos recueillis par Denis Barbet

 BIOGRAPHIE ODYLE DELEUZE
 Formation : Titulaire d’un BEES Handisport et d’un BEES Sport Adapté, d’un DEES management STAPS, d’une Maîtrise en sciences de l’éducation et d’un DEUG de psychologie.
 Parcours : l’IRSAM (Institut Régional des Sourds et Aveugles de Marseille) est son employeur depuis 1978. Elle intervient dans le Suivi d’Aide à l’Accompagnement et l’Autonomie pour la Scolarité des jeunes Déficients Visuels sur le Département et réalise des actions diverses pour le Comité d’Entreprise dont elle est la secrétaire, et le club ASCND de l’IRSAM.

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MOUVEMENT : L’ACTU FÉDÉRALE

 CALEPIN
 LES MEDAILLÉS À L’ÉLYSÉE
 Le 15 juin dernier, les médaillés aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Sotchi et les sportifs promus de l’année ont été reçus au Palais de l’Elysée, à l’occasion d’une cérémonie de remise de décorations en présence de Thierry Braillard, Secrétaire d’État aux Sports, Gérard Masson, président de la FFH et d’Emmanuelle Assmann, présidente du CPSF. Le Président de la République, François Hollande a ainsi décoré Marie Bochet, Vincent Gauthier-Manuel, Cécile Hernandez- Cervellon, Benjamin Daviet, Thomas Clarion et son guide Julien Bourla, mais aussi Nicolas Peifer, médaillé d’argent en tennis à Londres en 2012. Puis, le Chef de l’État a assisté avec les athlètes et invités au premier match de l’équipe de France en Coupe du monde de football, face au Honduras.

 CARNET
 La Famille Handisport a vécu un triste printemps. En effet, c’est avec beaucoup de peine que nous avons appris la disparition du directeur sportif de Boules Lyonnaises et Pétanque Sourds, Philippe Reverdy, à l’âge de 58 ans, le 18 avril dernier, ainsi que du président fondateur du Comité de Saône-et- Loire, Jacques Charmont, le 13 mai dernier. Peu avant, fin mars, le président d’honneur du Comité Départemental de Haute-Garonne, Fernand Bernard Commanay nous quittait également… La fédération adresse toutes ses condoléances aux proches et amis de ces bâtisseurs de notre mouvement, que nous n’oublierons pas.

 ÉTOILES RÉGIONALES HANDIJEUNES CHALLENGE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE
 28 comités départementaux et régionaux représentant 17 régions ont participé au dispositif pour les actions jeunes réalisées sur l’année 2013. 369 étoiles ont été distribuées. Sur l’année 2013, le projet Jeunes handisport représente 1 501 projets auprès de 11 146 jeunes sportifs. 50 projets nationaux ont été conçus et mis en place auprès de 1 305 jeunes sportifs. 1 451 actions territoriales ont été conduites en direction de 9 841 pratiquants jeunes.

 LABEL ELH
 L’heure des départs en vacances a sonné et peut-être êtes-vous en train de chercher un lieu de villégiature de dernière minute… Le label Tourisme et Handicap est le label de référence dans le milieu du tourisme accessible, garantissant un accueil efficace et adapté aux besoins indispensables des personnes en situation de handicap. Il a pour objectif d’apporter une information objective sur l’accessibilité des sites et des équipements touristiques. Ce label répertorie une multitude de sites touristiques de loisirs ou de culture différents. Autre possibilité, la Fédération Française Handisport a lancé la nouvelle version du label Espace Loisirs Handisport l’année dernière. Ce label permet de valoriser des structures de loisirs sportifs remarquables, proposant sur un même lieu un hébergement, un système de restauration et des activités sportives (dont au moins un sport de nature). Le but étant que la personne qui arrive sur un lieu de vacances labellisé Espace Loisir Handisport puisse avoir l’essentiel des points forts de son séjour sur site. Les structures labellisées ELH doivent au préalable posséder le label Tourisme et Handicap de sorte que le cadre bâtit soit d’une parfaite accessibilité. Lors de la saison 2013 deux structures, ont été labellisées. La première, le Centre de Plein Air de Lathus en Poitou-Charentes propose du canoë-kayak et de la sarbacane. La seconde, le Refuge du Sotré dans le massif des Vosges, organise des randonnées en toute saison et de la sarbacane. Deux périodes de candidatures sont ouvertes : pour la session d’automne, dépôt des dossiers avant le 1 er septembre pour une validation en décembre, et pour la session de printemps, dépôt avant le 1 er février 2015 pour une validation en juillet.
 Infos sur : labels.handisport.org et tourisme-handicaps.org

 LABEL CLUB
 Encore un succès pour la deuxième campagne du Label Club Handisport avec pas moins de 300 clubs intéressés (connexion via leur espace en ligne dédié) et 80 candidatures. Quels seront les clubs, parmi les 45 dossiers recevables, qui viendront grandir le cercle des 34 clubs déjà labellisés en 2013 ? Réponse en juillet prochain ! Parmi les premiers lauréats, saluons de nouveau le C.S Meaux Handibasket, élu “Club de l’année 2013” lors des dernières Journées Nationales Handisport, grâce à la mise en place de sa remarquable école Handi-basket. Le retrait des dossier pour la prochaine campagne sera possible à partir du 1 er septembre sur licences.handisport.org.
 Retrouvez les clubs labellisés sur : annuaire.handisport.org

 FORMATIONS 2014-2015
 Chaque année, en fin de saison sportive, le Centre National de Formation Handisport sollicite ses comités et ses commissions sportives afin de connaitre leurs intentions de formation pour la saison à venir. Dès le mois de juillet, la plupart des formations seront consultables sur le calendrier en ligne et les futurs stagiaires pourront s’inscrire aux sessions de leurs choix.
 Plus d’infos : formation.handisport.org

 OFFICIELS NATATION
 La France compte ses deux premiers arbitres internationaux de natation handisport. Lors du Championnat de France de natation handisport à Aix-en-Provence, en mai 2014, une formation et un examen d’officiels (ITO- Intermational Technical Official) été organisé : félicitations à Marie-Claude Besançon (Toulouse) reçue en tant que juge de nages et François Ancé (Nantes) comme jugestarter.

 BIENVENUE AUX PÔLES FRANCE JEUNES
 Esteban Henriot, Anthony Laurent-Mariani et Samih Mohamed Khalil font leur entrée au sein du Pôle France Jeunes Basket, suite aux journées de détection. Maël Cornic rejoint le Pôle Natation. Enfin en athlétisme, Axel Zorzi, Caroline Jacquart, Valentin Bertrand et Angélina Lanza feront leur rentrée en septembre sur le Pôle lyonnais. Félicitations et bienvenue aux nouveaux entrants.

 EN RÉGIONS
 BASSE-NORMANDIE
 Le Comité Handisport Basse-Normandie a travaillé avec les organisateurs des « Courants de la liberté », festival de courses pour tous, à la mise en accessibilité de circuits. Ainsi, les 14 et 15 septembre prochains, à Caen, le Foyer soleil de Fleury-sur-Orne inscrira cinq équipes sur le marathon, le semi et le 10 km. Un groupe de 30 femmes du Comité Handisport, du SESSD de Caen et une délégation APF participeront également à la Rochambelle (course-marche de 5 km).
 Infos : lescourantsdelaliberte.com
 Dans le cadre d’une journée découverte de sport nature, le Comité handisport de Basse- Normandie en partenariat avec le Comité handisport du Calvados et la base de plein air de Pont d’Ouilly se sont associés et vous proposent de vous initier au kayak et au tir à l’arc le 18 juillet entre 14h et 16h à Pont d’Ouilly. Infos : Muriel Elissalde, Tél. 06 74 92 47 82

 NORD-PAS-DE-CALAIS
 Le CRH Nord-Pas-de-Calais a bénéficié du soutien des membres de la cellule multidisciplinaire, anciennement “cellule APT”, lors de la mise en oeuvre du Certificat de Qualification Handisport APT tant sur le plan de la formation que de la certification. Les douze stagiaires présents pourront ainsi mieux appréhender l’encadrement multidisciplinaire des personnes en situation de handicap et mettre en place leurs projets dans le cadre de leur structure d’emploi.

 ÎLE-DE-FRANCE
 “Wheelblacks in France”, c’est le nom du projet ambitieux initié par CAPSAAA, club de basket et rugby-fauteuil qui, du 23 au 26 juillet réunit les équipes nationales de rugby fauteuil française et néo-zélandaise à Paris. Entraînements, test match, et pour clôturer cette semaine, match de gala sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris durant la soirée du samedi 26 juillet. Les deux équipes rejoindront ensuite Odense au Danemark, afin de disputer les Championnats du monde (5-10 août).
 Infos : www.capsaaa.net

 RHÔNE-ALPES
 4e édition du Stage “Masque de fer”, organisé par le club du Masque de Fer de Lyon : les jeunes escrimeurs sont invités à perfectionner leurs techniques d’escrime aux trois armes sur un stage handi-valide du 20 au 26 juillet à Lyon. Encadrés par trois maîtres d’armes, un référent handisport et une animatrice diplômée, les 30 jeunes sportifs pourront aussi découvrir de nouvelles disciplines comme l’aviron, la voile et les sports collectifs.
 Infos : www.masquedefer.com

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MOUVEMENT : BAROMÈTRE

JUIN 2014
9 mois après le début de la saison sportive

26 829 licences
1 348 associations
6 506 pass’sports

Top 5 régions > licences (Pass’sports inclus)
Île-de-France : 3 627
Rhône-Alpes : 3 374
Picardie : 2 194
Languedoc-Roussillon : 2 164
Lorraine et Nord-Pas-de-Calais : 2 041

Top 5 régions > progression (Pourcentage de réalisation par rapport à la fin de la saison précédente)
Champagne-Ardennes : 176,33 %
Martinique : 147,41 %
Picardie : 143,31 %
Guyane : 143,24 %
Réunion : 128,77 %

Top 5 sports> jeunes (Licences compétition uniquement)
Natation : 151 (22 %)
Foot-fauteuil électrique : 132 (19,27 %)
Athlétisme : 61 (8,9 %)
Foot à 11 : 46 (6,7 %)
Basket-fauteuil : 43 (6,3 %)

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MOUVEMENT : RÉTRO

LES PREMIERS CHAMPIONS PARALYMPIQUES DE L’HISTOIRE
À l’issue des derniers jeux de Sotchi, il est intéressant de faire un retour en arrière sur les fonds baptismaux de ces jeux et de la présence française, cela fait partie de notre histoire avec un grand “H”. Qui sont donc les tous premiers champions paralympiques français de l’histoire, hommes et femmes ?

Chez les hommes il s’agit de Camille Trouverie qui remporta le 20 septembre 1960 au stade de Tre Fontane de Rome la première médaille d’or française handisport, au tir à l’arc, sous les couleurs de… l’ASMF (Amicale Sportive des Mutilés de France), car la première Fédération n’était pas créée et ne le fut qu’en 1963.

Chez les femmes ce fut Monique Delattre, fleurettiste du club de Rumaucourt, proche d’Arras, dans le Pas-de-Calais, qui remporta cette première médaille d’or féminine.

Il faut remonter au 5 septembre 1968 et aux Jeux de Tel Aviv (alors que les JO se déroulaient eux à Mexico). Son maître d’armes était un de ceux qui développera l’escrime handisport : Jean Deleplancque, entraîneur fédéral mythique de la grande épopée de l’escrime française jusqu’à ce jour. Le directeur technique fédéral de l’époque était le maître Pierre Clerc, autre grande figure de l’escrime handisport. Monique Delattre remporta son titre paralympique sans recevoir la moindre touche de ses adversaires durant tout le tournoi, fait unique et non renouvelé à ce jour.

À noter que jusqu’en 1972 (1960 Rome, 1964 Tokyo, 1968 Tel Aviv, 1972 Heidelberg) les paralympiques, officiellement appelés à l’époque « Jeux Internationaux de Stoke Mandeville » et externalisés dans le pays organisateur des JO, n’étaient réservés qu’aux seuls participants en fauteuil roulant. // Alain Siclis

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MOUVEMENT : L’AVIS DES CLUBS

CS MEAUX HANDIBASKET
COMMENT ATTIRER LES JEUNES ?

Le CS Meaux est l’un des clubs handisport les plus attractifs pour les jeunes. Dernière initiative en date, une école de basket fauteuil créée sous l’impulsion de Robert Blandeau, l’un des coaches emblématiques des Meldois.

Après de nombreuses années passées aux commandes du CS Meaux, Robert Blandeau s’est lancé un véritable défi en montant une école de basket fauteuil destinée à former de jeunes joueurs. Un chantier de longue haleine qui lui a pris deux ans. Pour lui, attirer des jeunes nécessite deux choses : un dispositif de transport et du matériel pour la pratique. Il a ainsi mis en place deux circuits de ramassage. Un premier qui sillonne les routes de Seine-et-Marne depuis novembre 2013, et un second, plus récent, qui couvre le territoire de Seine-Saint-Denis. Tous les lundi deux chauffeurs entament ainsi un périple de deux heures, dès 17h. Côté matériel, le club s’est doté de fauteuils de basket disponibles pour une quinzaine de jeunes joueurs. Un investissement rendu possible grâce à la participation de la mairie de Meaux, du Conseil Général, du CNDS et de la Direction Départemental de la Jeunesse et des Sports.// A.Daviré

CARTE D’IDENTITÉ
Président : Christian Roussel
Année de création : 1er septembre 1970
Couleurs : violet et blanc
Signe particulier : une école de basket a été lancée en novembre 2013 et accueille de jeunes joueurs de Seine-et- Marne et de Seine-Saint-Denis.
Faits marquants : le club a décroché à trois reprises la prestigieuse Champions Cup (1999, 2000 et 2001) et plus récemment la André Vergauwen Cup (2010) et la Willy Brinkmann Cup (2011). Le club compte également 13 Coupes de France et 15 titres de Nationale A à son actif.
Plus d’infos : csmeaux.sportsregions.fr

ANNONCE LÉGALE
Résumé de la décision relative à Mme…
« Lors du championnat de France élite handisport d’athlétisme, Mme…, titulaire d’une licence délivrée par la Fédération française handisport, a été soumise à un contrôle antidopage, effectué le 8 juin 2013 à Saint-Cyr-sur-Loire (Indre-et-Loire). Selon un rapport établi le 12 juillet 2013 par le Département des analyses de l’Agence française de lutte contre le dopage, les analyses effectuées ont fait ressortir la présence d’heptaminol. Par une décision du 21 septembre 2013, l’organe disciplinaire de première instance de lutte contre le dopage de la Fédération française handisport a décidé d’infliger à Mme… la sanction de l’interdiction de participer pendant un mois aux compétitions et manifestations sportives organisées ou autorisées par cette fédération. Par une décision du 18 décembre 2013, l’Agence française de lutte contre le dopage, qui s’était saisie le 10 octobre 2013 sur le fondement des dispositions du 3° de l’article L.232-22 du code du sport, a décidé d’annuler la sanction prise le 1er octobre 2013 par l’organe disciplinaire fédéral précité et de relaxer Mme… pour des raisons médicales. »
N.B. : la décision a été notifiée par lettre recommandée à la sportive le 6 janvier 2014, cette dernière ayant accusé réception de ce courrier le 10 janvier 2014.
Renseignements : www.afld.fr Tél. 01 40 62 76 76

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MOUVEMENT : VIE FÉDÉRALE

JOURNÉES NATIONALES HANDISPORT 2014
Une troisième édition réussie, résolument tournée vers les clubs, une participation en augmentation constante, des échanges et interventions riches, un panorama de l’expertise et de la dynamique du mouvement handisport, les JNH ont marqué cette année 2014. Rendez-vous est dès lors fixé du 16 au 18 avril 2015. Actuellement les candidatures de Pau, présentée par le CRH Aquitaine et de Nantes, présentée par le CRH Pays de la Loire, sont à l’étude.

NOUVEAUTÉ 2014 : LE “SPEED DATING”
La grande nouveauté 2014 fut le « speed dating » : l’exercice est simple, profiter de plusieurs rendez-vous en tête-à-tête avec les différents acteurs du mouvement : élus, responsables sportifs, services administratifs et direction sportive. Ces temps de rencontre ont permis pour certains de mettre des visages sur des noms et de faire connaissance, mais surtout, de poser des questions sur des thèmes qui n’étaient pas forcément abordés lors des interventions. Les participants ont particulièrement apprécié la spontanéité des échanges ainsi que la diversité des rencontres et le mélange des profils.

DES ÉCHANGES DE CONTENUS INNOVANTS
La conférence « Tous les chemins mènent au Handisport » a permis de mettre en lumière les différents parcours de vie et d’accès à la pratique sportive. La conférence « Mobiliser les sources de financement de sport » a offert à nos clubs et comités des outils pratiques et concrets pour financer leur développement. Des partages de bonnes pratiques ont également eu lieu à plusieurs reprises, ces temps illustrent toute la richesse, l’esprit d’initiative et le savoir-faire de nos clubs et comités. Les thèmes abordés furent très variés, comme : « améliorer l’accès à la pratique sportive en club et séduire de nouveaux licenciés » ou encore « faire avancer vos projets avec l’aide des collectivités et des services de l’État ». La table ronde « Handisport et les médias », en présence de journalistes de la presse audiovisuelle et écrite, a permis de poursuivre la belle aventure médiatique ouverte à l’occasion des Jeux de Sotchi. Enfin, la « Foire aux questions » a apporté les réponses aux questions les plus fréquentes de nos clubs et comités sur la formation, la médiathèque, les manifestations sportives, la communication ou encore des aspects financiers et fiscaux. Pour clôturer cette troisième édition, les JNH ont accueilli le temps d’une soirée, nos médaillés des Jeux de Sotchi et des Deaflympics de Sofia. Une soirée rythmée par différents spectacles de magie et la remise des Trophées Handisport 2013.

SATISFACTION DES PARTICIPANTS
41 % des participants ont répondu à l’enquête de satisfaction en ligne. L’événement est devenu un rendez-vous incontournable. Rencontres, convivialité, contenus, programmation, mise en réseau, temps informels, accueil et organisation, ont été soulignés et motivent la venue des participants. Les JNH sont plébiscitées par les participants, les exposants, les partenaires ou encore les prestataires événementiels. Elles procurent une image fédératrice renforcée et participent au développement d’une culture Handisport commune. Les thèmes envisagés pour l’édition 2015 : les ressources humaines (bénévoles, financement, formation), l’avenir de la FFH (mutation du mouvement), les pratiques sportives (nouvelles pratiques, sport de nature, haut niveau), le dialogue avec les fédérations homologues (gouvernance, synergies), le matériel sportif et l’accessibilité (innovation, équipement, impact de la loi de 2005). // C. Garreau

LES CHIFFRES
474 inscrits
206 structures affiliées présentes
22 régions représentées
+ de 50 intervenants
655 nuitées
2 200 repas servis
96 % des participants interrogés ont manifesté leur volonté d’être présents à l’édition 2015 !
Powerpoint des interventions, photos… Retrouvez les Journées Nationales sur : agora.handisport.org ACCÈS INVITÉ JNH2014 | Code : JNH2014

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REZO : LES NEWS DU RÉSEAU

 RENCONTRES MILITAIRES BLESSURES ET SPORT
 Le 24 juin, aux côtés de Jean-Yves Le Drian, Ministre de la Défense, le président de la fédération, Gérard Masson s’est rendu au CREPS de Bourges à l’occasion de la 3ème édition des « RMBS » : les Rencontres Militaires Blessures et Sport. Ce rendez-vous annuel est organisé sous forme de deux stages successifs du 16 juin au 4 juillet, par le Ministère de la défense dans le cadre de sa politique d’accompagnement et de suivi des militaires blessés et de leurs proches. Avec une participation active de plusieurs cadres techniques handisport, une cinquantaine de militaires blessés, tant physiques que psychiques, ont pu renouer avec la pratique d’une activité sportive comme l’athlétisme, le tir à l’arc, l’équitation, le basket fauteuil, le tir, la boccia, la sarbacane ou encore le foot fauteuil. Pour les soutenir, une vaste opération d’encouragements a été lancée sur les réseaux sociaux avec comme hashtag de ralliement : #blessésdeguerre

 VOILE ET BLESSÉS MILITAIRES
 Six blessés militaires ont pu participer cette année à des régates spécifiques dans le cadre du Grand Prix de l’école navale (les 27, 28 et 29 mai derniers). Soutenue par l’école navale de Lanvéoc et la cellule d’aide aux blessés marins, cette opération a pu avoir lieu grâce au soutien de l’association AD Augusta qui a pris en charge des blessés militaires sur place. L’occasion pour eux de vivre trois jours de navigation, encadrés par la commission voile de la FFH.

 HANDISPORT CHEZ SFR !
 Du 16 au 20 juin dernier, les équipes du siège de SFR ont pu découvrir, sur le campus de Saint-Denis, une expo photos d’athlètes paralympiques et participer à de nombreuses animations de sensibilisation. Durant ces journées, ils ont pu s’essayer à l’escrime, au tennis de table, au tir sportif et au basket. De plus, l’équipe de France sourds est venue participer à un tournoi de foot et défier le personnel SFR ; Olivier Cusin et Cédric Nankin, respectivement entraîneur et joueur de l’équipe de France de rugby fauteuil, sont également intervenus lors d’une conférence sur la thématique « Rugby, Management et Diversité ». Bilan, une belle opération menée avec le partenaire officiel de la FFH, à travers sa Fondation.

 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE FÊTE SES 150 ANS !
 Dans le cadre du dispositif exceptionnel célébrant ses 150 ans, la Société Générale a souhaité illustrer l’esprit d’équipe qui l’anime en proposant à ses collaborateurs à travers le monde de relever un défi sportif solidaire, ayant pour but de collecter des fonds au profit d’associations partenaires : les Citizen Commitment Games. Les collaborateurs ont pu choisir l’un des sports proposés dans leur pays, composer une équipe et collecter des fonds pour participer et représenter leur nation lors de la finale organisée à Marcoussis le 14 juin dernier. Dans ce cadre, Handisport était présent sous forme d’animations sportives de boccia, tennis de table et tir laser.

 EXPOSITION PHOTOS MALAKOFF MÉDÉRIC
 Le groupe Malakoff Médéric, initiateur de la page Facebook « Club des supporters handisport », a présenté dans ses locaux, une exposition de photos et vidéos intitulée « Jeux Paralympiques de Sotchi, regards croisés sur une aventure humaine ». Deux photographes étaient à l’honneur, Benjamin Loyseau, photographe officiel aux Jeux de Sotchi, et Miguel Sandinha, auteur de séances photos des athlètes du Team Malakoff Médéric. Des vidéos, réalisées par la société Recbox en amont des Jeux Paralympiques et intitulées « En route pour Sotchi » faisaient aussi partie de cette belle exposition.

 FRANCE TÉLÉVISIONS
 Suite à la couverture télévisée réussie des Championnats du monde d’athlétisme IPC Lyon 2013 en direct chaque jour sur l’antenne de France 4, la Fédération a décerné le Trophée du média de l’année 2013 à France Télévisions. Cette diffusion réussie, avec des scores honorables, avait incité le groupe France Télévisions à amplifier son dispositif en vue des Jeux Paralympiques de Sotchi 8 mois plus tard, avec le succès que l’on connait. Gérard Masson a ainsi remis le Trophée à Daniel Bilalian, Directeur des Sports de France Télévisions le 17 juin dernier, au siège de la fédération.

 SALON AUTONOMIC
 Du 13 au 15 juin, le Parc des Expositions de Paris accueillait le salon de référence consacré au handicap, au grand âge et au maintien à domicile. Existant depuis plus de 20 ans, Autonomic fêtait sa 13e édition parisienne, avec 35 000 visiteurs, 400 exposants et 20 000 m2 d’exposition. La Fédération Française Handisport disposait d’un stand en plein coeur de ce salon, les visiteurs furent nombreux à s’y rendre, à l’instar de Mme Ségolène Neuville (photo), Secrétaire d’État chargée des personnes handicapées et de la lutte contre les exclusions.

 SENTEZ-VOUS SPORT
 Le CNOSF organise chaque année en septembre une semaine dédiée au sport pour tous intitulée « Sentez-vous Sport ». Du 13 au 21 septembre, des manifestations labellisées telles que des journées scolaires et en entreprise auront lieu partout en France. L’objectif est d’informer sur les effets du sport comme facteur de santé, de bien être et de plaisir. La FFH s’engage auprès du CNOSF pour cette opération. Infos auprès de Vincent Lassalle Tél. 06 10 05 80 78 v.lassalle@handisport.org

 COURSES EDHEC
 Le port des Sables d’Olonne accueillait du 25 avril au 3 mai la célèbre course croisière de l’EDHEC. Pour sa 35e édition, les organisateurs ont choisi de donner une impulsion supplémentaire, en accueillant des équipages mixtes (handi/valide). Une vingtaine d’étudiants handicapés ont participé à cette manifestation en tant qu’équipiers sur l’un des six bateaux affrétés pour l’occasion. L’association Handiversité, de l’université de Nanterre, a répondu à l’appel à candidatures lancé conjointement par l’association Course croisière de l’EDHEC et la commission voile de la FFH.

 FOOTBALL À L’ÉCOLE
 Au service de la réussite des élèves, le football peut constituer un outil efficace dans la lutte contre le décrochage scolaire. À ce titre une convention entre la FFF, la FFH et la FFSA vient d’être signée et vise à donner au personnel de l’Éducation Nationale et de l’UNSS, ainsi qu’aux bénévoles de l’USEP, les moyens de se former et les ressources nécessaires à la pratique du football dans toutes ses dimensions.

 RIO 2016
 Pour la première fois de l’histoire, le plus grand événement sportif du monde se déroulera en Amérique du Sud, à Rio de Janeiro. Choisie par le CIO le 2 octobre 2009, la ville accueillera les XVes Jeux Paralympiques du 7 au 18 septembre 2016. 150 nations sont attendues et 4 350 athlètes paralympiques se disputeront l’or sur 22 disciplines, dont le paratriathlon et le paracanoë intégré pour la 1 re fois en 2016. À un peu plus de deux ans de l’échéance, les représentants des fédérations olympiques et paralympiques françaises se sont rendus sur place du 27 au 30 mai. Jean Minier, DTN Handisport était du voyage, aux côtés d’Emmanuelle Assmann, présidente du CPSF et secrétaire générale de la FFH.

 BOUCHONS D’AMOUR
 C’est un formidable élan de solidarité qui anime les milliers de bénévoles de l’association Bouchons d’Amour, qui récoltent partout à travers la France des tonnes de bouchons au bénéfice, notamment, de la Fédération. Ce soutien fidèle à notre mouvement depuis plusieurs années a été une nouvelle fois salué par le président Gérard Masson lors d’un regroupement de l’association parrainée par Jean-Marie Bigard et présidée par Guy Petit, au siège de la fédération le 17 juin dernier. Plus d’infos sur www.bouchonsdamour.com

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REZO : SUCCÈS

 TENNIS DE TABLE
 RÉSEAU PING
 Le Directeur Sportif du tennis de table, Sébastien Messager, détaille et commente l’avenant apporté récemment à la convention nous liant avec la Fédération Française de Tennis de Table.

 Pourquoi signer un avenant à une convention déjà existante ?
 La convention demandée par le ministère fixe le cadre théorique. L’avenant apporte des mesures concrètes. J’ai présenté des projets clés en main à la FFTT.
 Quels sont ces projets ?
 Il y a un volet sur la communication et un autre concernant la formation. La FFTT possède le réseau, nous avons les compétences en lien avec le handicap. Un quatre pages dédié spécifiquement au handisport sera publié dans la revue fédérale du tennis de table. Nous serons les intermédiaires sur les univers Handisport comme sur les opérations Ping Tour de la FFTT.
 Quelle action en faveur de la formation ?
 Elle consiste à intégrer l’initiateur handisport dans le DEJEPS valide (anciennement Brevet d’Etat). La FFH prend en charge la formation des entraîneurs valides aux bases handisport. Actuellement, la commission en place forme une douzaine d’entraîneurs par an. Suite aux retours positifs de Montpellier cette année, les centres de formation (Paris et Montpellier) enverront tous leurs élèves suivre l’initiation handisport l’an prochain. Nous sommes assurés de former et sensibiliser trente entraîneurs valides. Cela nous permet de fabriquer un réseau sur l’ensemble du territoire et de multiplier les chances d’avoir un entraîneur en mesure d’accueillir un jeune joueur en situation de handicap et de le diriger vers la FFH.
 Cet avenant prévoit-il aussi des lignes pour le haut niveau ?
 Nous bénéficions de la mise à disposition d’un conseiller technique fédéral valide, Olivier Skenadji, à hauteur de 30 % de son temps. Il officie surtout sur le haut niveau et, de manière minoritaire, sur la formation. La FFTT pourrait aussi mettre à disposition de l’équipe de France paralympique la salle spécialisée de l’INSEP. // J. Soyer

 Plus d’infos sur : www.tthandisport.org

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DÉCALAGE : JORDAN LUCE
 PARCOURS SANS FAUTE
 Deux ans au sein du Pôle France Jeunes handibasket à Talence ont permis à Jordan Luce, 20 ans, de se former pour devenir joueur international. Repéré par l’équipe anglaise junior du Sporting Club RGK Rhinos, Jordan part en août 2013 de l’autre côté de la Manche. Un an pour se perfectionner à la langue de Shakespeare et être en finale de la Champion’s league 2014. Au terme de cette année, Jordan fait son retour à Bordeaux avec les Léopards de Guyenne. Rencontre.

 Trois mots pour te définir ?
 J’ai un sale caractère, comme tout sportif ! Mais je suis aussi quelqu’un de déterminé et joyeux.

 Qu’as-tu toujours dans ton sac de sport ?
 Une gourde, mes chaussures d’entraînement et des vêtements propres dans lesquels on se sent bien pour s’entraîner.

 Ton pire souvenir en compétition ?
 Le Championnat d’Europe Espoirs à Stocke Mandeville en 2012, après avoir enchainé deux compétitions et quatre stages juste avant. J’ai fais un super championnat mais j’étais cuit ! J’ai fais cinq fautes dans le premier quarttemps, donc on m’a sorti du terrain. J’étais déçu de ne pas avoir su rester concentré et en pleine forme pour un championnat comme celui-là.

 Le sport que tu ne pratiqueras jamais ?
 La course à pied, c’est toujours la même chose. Tu ne fais que marcher finalement, c’est ennuyant !

 Ton premier réflexe après un match ?
 Une fois le match fini, s’il y a victoire, je vais toujours saluer l’adversaire, mais s’il y a défaite, c’est direct à la douche ! [rires]

 À quoi te dopes-tu ?
 Je me dope au Crunch et au lait froid ! Je peux boire 4 à 5 tasses de lait par jour.

 Ton dernier fou rire ?
 C’était en Coupe d’Europe, on avait un jeu avec l’équipe, pendant lequel on criait le nom de quelqu’un. Cette fois là, on venait de crier le nom du coach, et alors qu’il donnait ses instructions la scène m’est revenue à l’esprit, et le fou rire est monté.

 À 12 ans ton futur métier c’était quoi ?
 Architecte parce que ma chambre ne me plaisait pas et je voulais la refaire. Malheureusement quand je voulais dessiner une fleur elle ressemblait plus à un soleil, alors j’ai vite compris que ce n’était pas fait pour moi !

 Tu pars et tu quittes tout demain, tu vas où ?
 En Thaïlande, pour les paysages, la nature. C’est un lieu où j’irai quand j’aurai 80 ans, je me vois bien mourir en paix là bas.

 Tu choisis un morceau de musique à écouter avant les matchs, lequel ?
 Avec les gars de l’équipe on écoute Wine and Kotch, c’est jamaïcain. // K. Cannard

 BIOGRAPHIE JORDAN LUCE
 20 ans, né à Fort de France (Martinique)
 Club actuel : Sporting Club RGK Rhinos (Wolverhampton, Grande-Bretagne)
 Futur club : Léopards de Guyenne (Bordeaux)
 Handicap : handicap membre inférieur
 Profession : Licence STAPS à Bordeaux
 PALMARÈS
 2013 : 4e de la Coupe d’Europe et Champion de Grande-Bretagne avec le Sporting Club RGK Rhinos. 2e du championnat de France N1.
 2012 : Champion d’Europe avec l’équipe de France, groupe B. Champion de France de N2 avec l’équipe du pôle de Talence.

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LES EXPERTS : CERS CAP BRETON

 RÉÉDUCATION DE HAUT NIVEAU
 Face à l’océan sur la côte landaise, le Centre Européen de Rééducation Sportive est devenu le temple de la rééducation des sportifs handicapés et valides. Visite guidée avec Éric Laboute, médecin au CERS en charge de la formation et référent pour l’accueil des athlètes handicapés.
 William Gallas, Souleymane Diawara (football), Imanol Harinordoquy (rugby), Lloyd Mondory (cyclisme), Thomas Levet (golf)… De nombreux sportifs professionnels sont passés par le Centre Européen de Rééducation Sportive (CERS), pour des opérations portant principalement sur les articulations (genoux, rachis, épaules…). À cette liste, s’ajoutent Thomas Bouvais, médaillé d’argent aux championnats du monde de tennis de table handisport par équipe, David Smétanine, champion paralympique de natation et multiple médaillé aux Jeux de Pékin et de Londres, ou encore la skieuse Solène Jambaqué, qui a collectionné les podiums aux derniers Jeux paralympiques d’hiver… « Si les sportifs valides se tournent automatiquement vers nous en cas de blessure, la démarche est moins systématique en handisport. Cependant la fréquentation des sportifs handisport internationaux se développe », rectifie Éric Laboute, spécialiste de médecine physique et de réhabilitation au CERS et médecin de l’équipe de France de natation paralympique depuis 2005.

 FACILITER L’ACCÈS DES SPORTIFS HANDICAPÉS
 Une convention entre le centre et la Fédération Française Handisport (FFH) a été signée et facilite l’accès au centre pour les sportifs en situation de handicap. Le centre de Cap Breton, situé près d’Hossegor, est le seul en France à être spécialisé uniquement dans la rééducation des sportifs (minimum niveau régional) et des professionnels du sport (professeurs, moniteurs…) Il est, en terme de rééducation, ce que l’Insep représente en matière d’entraînement. Nombreux sont les sportifs qui y ont gagné un contre-la-montre. Cet hiver, Solène Jambaqué a bénéficié de l’expertise du CERS pour être d’attaque aux Jeux de Sotchi. Opérée un mois avant le début des épreuves, elle a suivi sa rééducation dans le centre aquitain et a décroché l’argent et le bronze en Russie.

 LE CERS À LA POINTE
 Salle de musculation, balnéothérapie complète, matériel haut de gamme… Le CERS, qui peut accueillir jusqu’à 138 patients en internat et une vingtaine en hospitalisation de jour, est un concentré d’appareils de technologie de pointe utilisés par des praticiens oeuvrant collectivement pour remettre le mieux possible et le plus vite possible le sportif sur le terrain. « Nous prenons en charge la rééducation dans sa globalité », martèle Éric Laboute. Le protocole prescrit par le médecin suppose l’intervention d’un kiné, d’un préparateur physique, d’un ergothérapeute spécialisé dans le geste sportif, d’une diététicienne, d’une psychologue, d’une infirmière. « La vocation du CERS est de dispenser une rééducation et une éducation thérapeutique. Sans oublier la récupération, chaque soir et week-end. »

 UNE MIXITÉ ENRICHISSANTE
 L’approche individualisée vaut pour tous. « Nous ne considérons pas l’athlète handicapé comme un handicapé, mais comme un sportif » insiste Éric Laboute. « Nous adaptons évidemment les exercices et les appareils si besoin. » Ce fut notamment le cas pour Thomas Bouvet, pongiste de petite taille passé au CERS après une opération des ménisques du genou droit, fin décembre 2013. « La prise en charge est impressionnante » assure-t-il. « J’ai bénéficié des conseils de la diététicienne, effectué des heures de sophrologie pour canaliser ma douleur et travailler ma concentration. » Rien n’est laissé au hasard. Thomas Bouvais retient aussi ses rencontres avec les autres sportifs : « Lorsque j’y étais, l’équipe de France de handball y préparait l’Euro. J’ai été massé à côté de Thierry Omeyer, le gardien des Bleus ! » Selon Éric Laboute : « Ces échanges sont intéressants pour tout le monde. Les valides relativisent mieux leurs blessures. Et l’intégration des sportifs handicapés dans un centre de sportifs de haut niveau valides confirme que le mouvement se professionnalise. » Comme de nombreux autres sportifs phares de l’Hexagone, les internationaux handisport français peuvent aussi accéder à cette planche de salut exceptionnelle de la côte landaise. // J.Soyer

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LES EXPERTS : LA QUESTION QUE TOUT LE MONDE SE POSE

 Mon expérience a-t-elle de la valeur ?
 Par Laurence Rakoute Conseillère Technique Nationale Formation

 La loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002 rappelle que « toute personne engagée dans la vie active est en droit de faire valider les acquis de son expérience en vue de l’acquisition d’un diplôme, d’un titre à finalité professionnelle ou d’un certificat de qualification figurant sur une liste établie par une commission paritaire nationale de l’emploi, enregistrés dans le répertoire national des certifications professionnelles...” Détail qui a son importance : outre une reconnaissance des compétences de la personne, la démarche de VAE n’engage pas de frais financiers.

 Les fondements du dispositif de Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) pour nos diplômes fédéraux reposent sur les mêmes principes que la VAE relative aux diplômes professionnels, à savoir :
 - déposer un dossier VAE auprès du Centre National de Formation Handisport (CNFH), pour le diplôme fédéral correspondant.
 - la validation du diplôme est réalisée par un jury chargé d’évaluer les compétences du candidat.

 Les diplômes dans les domaines de l’encadrement sportif, de l’arbitrage et de la classification peuvent faire l’objet d’une demande de VAE. Toute personne justifiant d’une expérience significative en milieu associatif (club, section, comité ou autre) peut prétendre à la VAE. L’expérience doit être attestée et mettre en évidence la nature des fonctions occupées, la durée et le volume horaire de l’activité. Pour un même diplôme, un candidat ne peut faire qu’une seule demande par saison sportive, celle-ci doit porter sur la totalité du diplôme. Seul le Certificat de Qualification Handisport peut faire l’objet d’une validation partielle (par module). Le travail du jury porte sur l’étude du parcours du candidat ainsi que sur l’analyse descriptive des activités faisant apparaitre des notions de responsabilité, d’autonomie et de technicité. Un entretien complémentaire peut être demandé par le jury pour clarifier les points du dossier. Une aide technique est envisageable auprès du CNFH pour tout demandeur potentiel.

 Pour tout renseignement : l.rakoute@handisport.org

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TESTÉ ET ADOPTÉ : FOOT À 5

 RÉSERVÉ À TOUS !
 Les 22 et 23 mars derniers, le CREPS de Vichy accueillait la 18e Coupe de France de foot à 5 en salle jeunes. La grande nouveauté cette année, fut la création d’un tournoi spécifiquement dédié aux adultes et aux femmes, au sein de cette Coupe de France qui était jusqu’à lors réservée aux moins de 21 ans. Un vent de révolution et de renouveau souffle sur le foot à 5 !

 Si le foot à 5 en salle existait depuis longtemps au sein du mouvement handisport, c’était sans commission sportive, et avec une pratique réservée jusqu’ici uniquement aux jeunes.
 L’ouvrir aux adultes collait au coeur du projet fédéral qui préconise l’ouverture sur de nouvelles pratiques. Pour cette édition organisée par le Comité Handisport de l’Allier, la Coupe de France a donc complété les rangs des footballeurs. Quatre équipes féminines se sont affrontées dans le tournoi qui leur était dédié, sous les cris d’encouragement de leurs confrères masculins. Quant aux neuf équipes adultes présentes, elles avaient à coeur de briller en marquant de leur empreinte cette première édition.

 LA FIN D’UNE FRUSTRATION
 Jusqu’à présent, les joueurs de foot à 5, après 21 ans, n’avaient pas d’autre choix que d’abandonner le sport ou de trouver une nouvelle discipline sportive… Dommage quand on a goûté à la passion du ballon rond. Suite aux demandes de nombreux centres et des jeunes pratiquants eux-mêmes, la fédération a lancé ce projet qui a abouti cette année avec succès. C’est donc après des années de frustration, que cette compétition a profité de l’engouement des premiers compétiteurs adultes. Une chose est sûre, cette innovation sera poursuivie les années suivantes, la ferveur des supporters et des joueurs, l’esprit d’équipe et la bonne ambiance, auront été les meilleurs arguments pour la suite.

 VERS UNE PRATIQUE PARALYMPIQUE
 À terme, ce tournoi aura sans doute vocation à prendre la forme pratiquée aux Jeux Paralympiques, avec sept joueurs par équipe. La création d’une commission sportive pour le foot à 7 avec les compétitions correspondantes n’est pas encore d’actualité, mais devrait voir le jour à moyen terme. Sous sa forme actuelle, le foot à 5 s’adresse aux jeunes ayant un handicap qui leur permet de se déplacer debout. Les joueurs sont répartis en deux groupe A et B, en fonction de leurs capacités fonctionnelles (le groupe A étant consacré aux joueurs ayant le moins de capacités fonctionnelles). Dans le tournoi adultes, les équipes concouraient toutes catégories de handicaps confondues.

 LES GAGNANTS
 Le tournoi adultes a généré de très beaux matchs de haut niveau. Trois équipes d’Ile-de- France se sont partagées les places d’honneur, avec une victoire finale pour l’équipe de Diamant Futsal, face à l’Association des Couleurs. Concernant le tournoi féminin, quatre équipes se sont dépassées afin de remporter ce premier trophée, c’est finalement celle du Nord-Pas-de-Calais, Opale Foot qui est repartie avec le titre en poche. Chez les jeunes, dans le groupe A, l’équipe d’Handisport Ladapt Cambrai s’est de nouveau imposée, pour la deuxième année consécutive. Dans le tournoi du groupe B, c’est la délégation de l’AS LEA Jean Monnet qui tire son épingle du jeu, conservant ainsi son titre acquis lors de l’édition précédente. // K.Cannard
 
 Palmarès et photos sur “handisport.org” rubrique “Jeunes” Coupe de France de Foot à 5

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TESTÉ ET ADOPTÉ : COUPS DE COEUR

 À DÉCOUVRIR !
 L’HANDISPENSABLE MAG
 Nouveau venu dans la presse spécialisée handicap, « L’Handispensable » consacre 72 pages pour parler culture, sport, innovations techniques et médicales, personnalités, parcours d’anonymes, vie associative, voyages, histoire et humour... « L’Handispensable » s’adresse aux personnes en situation de handicap, aux soignants, aidants, familles et entourage. Ce magazine se veut le reflet positif de la vie ! Dans ce premier numéro, Guillaume Bats, humoriste, raconte : « Avant, on riait de moi gratuitement ; maintenant, on paie pour rire avec moi », Grégory Cuilleron, cuisinier de Top Chef, nous dévoile une de ces recettes, l’APF rend compte des bons et mauvais élèves de l’accessibilité, et de nombreux autres témoignages approfondis nous permettent de partager des expériences de vie individuelle. Un magazine trimestriel qui fait l’handifférence ! Editions Grrrart. Uniquement sur abonnement, 20 euros/an (4 numéros) : grrrart-editions.fr

 PÔLE RESSOURCES NATIONAL
 Le Pôle ressources national « Sport, éducation, mixités, citoyenneté » vient de produire 8 clips traitant des incivilités et des violences dans le sport, intitulé « Vers un sport sans violence… ». Ces clips sont destinés à être utilisés dans toutes sessions de formation ou de sensibilisation face à des jeunes sportifs ou des adultes bénévoles, dirigeants sportifs, éducateurs diplômés ou en cours de formation, etc. À retrouver sur : www.semc.sports.gouv.fr

 C’EST PAS DU JEU !
 Piste de lecture pour l’été, la bandedessinée “C’est pas du jeu !” est l’adaptation d’histoires réellement vécues par des familles dont l’un des membres est en situation de handicap, adhérentes de l’association « Kemil et ses amis ». Pour sensibiliser, dédramatiser, et se sentir moins seul. Editions Tartamudo, plus d’infos: kemiletsesamis.org

 JACCEDE
 Ras-le-bol des trottoirs, pavés et marches dans les rues ? L’association Jaccede a mis au point depuis 2006, le premier guide collaboratif des bonnes adresses accessibles sur sa plateforme Jaccede.com. Alimenté par ses utilisateurs, ce guide recense les lieux par niveau d’accessibilité et permet ainsi aux personnes à mobilité réduite de mieux gérer leurs trajets. Vous aussi, faites part de vos expériences sur leur blog : blogjaccede.wordpress.com

 ON A AUSSI AIMÉ…
 VAGDESPOIR A 10 ANS !
 L’association Vagdespoir fête ses dix ans cette année. À cette occasion Ismaël Guillorit, président de l’association, a organisé un week-end handiglisse les 7 et 8 juin derniers en Bretagne où sportifs handicapés et valides pouvaient s’exercer au surf, kayak et grimpe aux arbres. Cette association incontournable a l’ambition de proposer aux fans de glisse, des sessions dans des hauts lieux du surf. À retrouver sur Facebook/vagdespoir

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PROLONGATIONS : LE QUIZZ

 BIEN LU !
1. Quels sports figuraient au programme de la première Coupe Nationale Multisports sourds ?
2. Quel est le nom du jeune haltérophile français sacré champion du monde ?
3. Combien de projets jeunes ont été menés par Handisport en 2013 ?
4. Quelle-fut la spécificité de la Coupe de France 2014 de foot à 5 ?
5. Quel athlète s’est faite soignée au CERS de Cap Breton avant de briller quelques semaines plus tard aux Jeux de Sotchi ?

1. Basketball, handball et rugby / 2. Julien Avom Mbume / 3. 1501 projets 4. Ouverture du tournoi aux adultes / 5. Solène Jambaqué

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PROLONGATIONS : LE BUZZ

 # HANDISPORT

 Vous êtes plus de 10 000 fans à vivre le Handisport 2.0 !
 Fans réguliers, amateurs du mouvement, supporters accros, vous avez partagé vos expériences, réactions et émotions au quotidien. Profitez des grands rendezvous de l’été pour nous envoyer vos encouragements ! À vous la parole…

 Delphine, 26 juin : « À l’hôpital quand on m’a dit que j’avais des heures de sports dans mes soins, hou quelle horreur !!! Et puis j’ai découvert et adoré, et depuis Marie Bochet je kiffe à mort ! Gros bisous à tous les handisportifs »

 Mondial de basket féminin à Toronto / Demba, 24 juin : « Bravo les championnes ! La Coupe du monde de football ne nous fait pas oublier cette prouesse ! »

 Damien Seguin, qualifié pour la route du Rhum / Veronique, 26 juin : « Vous êtes un grand vainqueur je vous tire mon chapeau. Bon vent pour la suite ! »

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